Chaque individu a le droit de vivre une tranquillité de vie, à l’abri de la violence. Afin de sensibiliser les gens au sujet de la violence basée sur le genre (VBG) ou la violence familiale au Canada, novembre est reconnu comme étant le Mois de prévention de la violence familiale. Un aspect malheureux de la VBG ou de la violence par partenaire intime (VPI) est que même s’il est possible de la prévenir, aucune communauté au Canada n’y échappe. Plusieurs personnes canadiennes subissent de la violence à cause de leur genre, leur identité de genre ou la perception de genre, et la VBG est particulièrement marquante chez les femmes; les femmes demeurant dans les communautés rurales et éloignées; les jeunes femmes et filles; les femmes autochtones; les lesbiennes, les gaies, les bisexuelles, et les autres orientations sexuelles; les transgenres et les personnes à genres variables, et les femmes ayant des handicaps.
Le Mois de prévention de la violence familiale vise à sensibiliser les gens des signes du milieu violent, afin que les communautés puissent unir leurs efforts et s’entraider. L’éducation est essentielle pour faire en sorte que chaque personne ait un chez-soi sécurisé. Comme la VBG touche tout le monde, peu importe l’âge, le genre, la race, la nationalité, l’orientation sexuelle, le statut économique, ou la religion, elle se manifeste souvent par des tendances de comportement dominateur et contrôlant. Ce comportement contrôlant se présente sous diverses formes:
Violence psychologique ou verbale: Les menaces, les insultes, le harcèlement, les tentatives d’isolement ou d’humiliation sont tous des signes de maltraitance et cette violence peut continuer une fois que la violence physique débute.
Violence physique: Un contact non voulu par une autre personne ayant l’intention de causer du tort ou des blessures.
Violence sexuelle: Une pression ou force non voulue pour obliger une personne à participer à un acte sexuel.
Violence financière: Les tentatives de contrôler ou de limiter un soutien financier afin qu’une personne se sente impuissante.
Violence numérique: Lorsque la technologie, telle que le texto ou les médias sociaux, est utilisée pour harceler, intimider, ou humilier une personne.
La VBG peut avoir des répercussions sur plusieurs générations dans une famille, et l’impact du traumatisme peut durer toute une vie, comme plusieurs femmes ayant été maltraitées engendrent les répercussions du trouble de stress post-traumatique (TSPT).
La VPI est une des principales causes de l’itinérance chez les femmes, et être sans abri peut paraître la seule solution pour rester en sécurité. La VBG et l’itinérance sont reliées et le sans-abrisme à travers le pays a atteint une ampleur déconcertante. À tous les jours, Transit Secours collabore avec les groupes communautaires locaux et les maisons d’hébergement afin de créer un effet immédiat et durable pour les survivant·e·s, en offrant le soutien indispensable aux individus lors de leur transition vers une vie sans violence. Continuons de sensibiliser les gens au sujet de la violence basée sur le genre et préservons la sécurité dans nos communautés.